Le divorce bouleverse bien plus que les relations personnelles : il redéfinit la manière dont les biens immobiliers sont gérés et partagés. En 2025, face à l’évolution des structures familiales et des pratiques juridiques, la gestion immobilière post-divorce est devenue un enjeu majeur. Le parcours des époux se retrouve inévitablement marqué par des décisions complexes, mêlant émotions et impératifs financiers. Qu’il s’agisse d’une résidence principale, d’un bien locatif ou d’une propriété secondaire, chaque cas est unique et appelle à une attention particulière pour assurer un partage immobilier équitable.
Au cœur de ces dynamiques, la notion de divorce & patrimoine révèle toute sa complexité, notamment lorsque des biens immobiliers séparés entrent en jeu. La mutation de l’immobilier familial exige une compréhension profonde des régimes matrimoniaux, des obligations légales, mais aussi des possibilités offertes par la médiation et la gestion patrimoniale. Cet article vous guide à travers ces implications, en décortiquant les mécanismes et les solutions pour mieux accompagner cette transition.
Les régimes matrimoniaux et leur impact sur la Répartition Immobilière lors d’un divorce
Dans la gestion des biens immobiliers lors d’un divorce, le régime matrimonial joue un rôle fondamental. Il conditionne la répartition des propriétés entre les ex-conjoints, influençant directement la manière dont leurs intérêts patrimoniaux seront protégés.
Comprendre le régime de la communauté légale et ses conséquences immobilières
Le régime de la communauté légale (ou régime de la communauté réduite aux acquêts) est le plus courant en France, notamment lorsqu’aucun contrat de mariage spécifique n’a été établi. Dans ce cadre, tous les biens immobiliers acquis pendant le mariage sont présumés communs, à quelques exceptions telles que les biens personnels achetés avec des fonds propres ou installés sur un terrain propre d’un des époux.
Prenons l’exemple de Marie et Antoine, mariés sous ce régime. Ils ont acquis ensemble une résidence principale et une maison de vacances. À la suite de leur séparation, ces biens seront considérés comme communs. Le partage immobilier équitable implique alors :
- La vente des biens pour répartir le fruit de la vente à parts égales ;
- La possibilité pour un époux de conserver un bien en versant une soulte à l’autre ;
- Ou encore, la conservation en indivision, souvent pour louer à des tiers et percevoir des loyers.
Cette approche assure une gestion immobilière post-divorce équilibrée, mais nécessite un dialogue serein et un accompagnement patrimonial divorce efficace.
La séparation des biens : un cadre plus individualisé pour les propriétés
Pour les couples mariés sous le régime de la séparation des biens, chaque époux conserve la propriété exclusive des biens qu’il a acquis personnellement. En revanche, les biens immobiliers achetés en commun pendant le mariage relèvent de l’indivision et doivent être répartis lors du divorce suivant les parts stipulées dans l’acte d’achat, ou à parts égales par défaut.
Un cas fréquent concerne Sophie et Julien, qui ont acheté un appartement en indivision à 50/50 mais chacun a financé une partie différente du prix. Lors de leur divorce, ils devront :
- Évaluer leur quote-part respective dans le bien ;
- Choisir entre vente, conservation en indivision ou attribution à l’un des époux avec compensation financière (soulte) ;
- Gérer le remboursement éventuel d’un crédit immobilier jusqu’au partage.
Ce régime met l’accent sur l’autonomie patrimoniale, mais implique une bonne connaissance juridique pour éviter les conflits et favoriser une gestion immobilière post-divorce réussie.
La communauté universelle : une gestion patrimoniale intégrale
En optant pour le régime de la communauté universelle, tous les biens, présents et futurs, sont considérés comme communs entre époux. Quelle que soit leur origine, les propriétés sont donc partagées équitablement en cas de divorce.
Valérie et Laurent ont choisi ce régime, et même les biens acquis unilatéralement pendant la procédure de divorce appartiennent à la communauté, sauf si une renonciation expresse est signée par le conjoint, excluant ainsi un bien spécifique.
- Le partage est forcément à parts égales ;
- Les actes notariés sont indispensables ;
- Une analyse stratégique permet parfois d’optimiser la transmission future du patrimoine.
Ce régime favorise une simplification juridique apparente, mais il nécessite l’intervention de professionnels compétents pour garantir un accompagnement patrimonial divorce juste et pragmatique. Vous pouvez découvrir plus sur le rôle crucial du gestionnaire de patrimoine dans ce cadre à travers cet article.

Les étapes clés de la gestion et du partage des biens immobiliers en cas de divorce
La complexité du divorce conjuguée à la détention d’un ou plusieurs biens immobiliers impose une méthodologie rigoureuse et informée.
Quand procéder à la répartition : avant, pendant ou après le divorce ?
En cas de divorce amiable, la répartition des biens, notamment immobiliers, doit idéalement intervenir avant le dépôt de la demande de divorce. Cela permet de prévoir clairement les modalités et d’éviter les blocages ultérieurs.
Pour les divorces contentieux ou acceptés, la répartition peut survenir pendant la procédure, parfois même jusqu’à un an après le jugement. Passé ce délai, si aucun accord n’est trouvé, c’est le juge aux affaires familiales qui tranche.
- Anticiper la répartition offre un levier pour une séparation constructive ;
- Être assisté par un médiateur familial aide à désamorcer les conflits ;
- Le projet de partage doit toujours garantir un partage immobilier équitable conforme au régime matrimonial.
Les opérations de liquidation et de partage : rôle du notaire et démarches obligatoires
Le partage des biens immobiliers implique une phase de liquidation précise. Elle consiste à :
- Évaluer la valeur de chaque bien détenu communément ;
- Dresser un état liquidatif pour déterminer la valeur à attribuer à chaque époux ;
- Procéder à la remise des lots, en tenant compte des compensations éventuelles (soulte).
Dans tous les cas, l’intervention d’un notaire est obligatoire pour officialiser la répartition par un acte authentique. Il intervient en :
- Liquidant le régime matrimonial dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel ;
- Conseillant et proposant des solutions dans les divorces contentieux, souvent à la demande du juge.
Un élément à ne pas négliger est le coût associé à cette procédure. Entre les droits d’enregistrement à 1,10 % et les émoluments notariaux calculés sur la valeur des biens, le budget peut rapidement grimper en présence d’un bien immobilier, comme le détaille très clairement ce guide sur le rôle du collaborateur et de la collaboratrice de notaire.
Les choix possibles pour gérer les propriétés entre ex-conjoints
Le partage immobilier lors d’un divorce ne signifie pas nécessairement la vente immédiate. Plusieurs options peuvent être envisagées, en fonction de la situation :
- La vente du bien : solution classique, permettant de répartir le produit entre les deux parties.
- La conservation par un seul époux : qui indemnisera l’autre via une soulte.
- L’indivision : gestion partagée pour louer le bien et se répartir les revenus locatifs.
Le choix dépend à la fois de considérations financières, émotionnelles et de la capacité à gérer une relation post-séparation. Grâce à des conseils ciblés, certains couples parviennent à créer une SCI familiale, un montage juridique qui facilite l’organisation et la gestion de leurs actifs immobiliers après divorce. Retrouvez toutes les informations essentielles sur la SCI familiale en 2025.

Les enjeux financiers dans la gestion immobilière post-divorce
Un divorce impacte profondément les aspects financiers liés à l’immobilier, des prêts aux impôts en passant par les charges d’entretien.
Le remboursement des crédits immobiliers en cas de séparation
Un point clé concerne le financement des biens immobiliers. Dans le cas de biens propres, seul le propriétaire continue de rembourser le crédit immobilier y afférent. En revanche, pour un bien commun, les deux co-emprunteurs restent responsables jusqu’au partage effectif.
Par exemple, Anne et Bertrand, co-emprunteurs d’un appartement en commun, doivent continuer de payer les mensualités ensemble jusqu’à ce qu’un accord de partage soit finalisé. Si le bien est confié à Anne en échange d’une soulte, elle s’engage alors à régler seule le restant du crédit.
Les taxes et frais liés au partage : ce qu’il faut anticiper
Le partage des biens immobiliers inclut des frais non négligeables :
- Une taxe de publicité foncière ou droits d’enregistrement à hauteur de 1,10 % ;
- Les émoluments du notaire calculés proportionnellement à la valeur des biens.
Ces frais doivent être anticipés dans le cadre d’une planification divorce & patrimoine sérieuse pour éviter les surprises désagréables. Un professionnel du patrimoine peut aider à optimiser cette charge fiscale et à choisir la stratégie la plus adaptée, sur la base de calculs fiscaux précis, comme expliqués dans cet article consacré au calcul du quotient familial.
Anticiper la transmission et la valorisation future des biens
Au-delà du divorce, la gestion immobilière post-divorce influe sur la transmission patrimoniale. Il s’agit de :
- Préserver la valeur des propriétés dans un contexte souvent émotionnellement chargé ;
- Étudier les options d’optimisation fiscale et successorale suite à la séparation ;
- Intégrer des structures adaptées, comme les SCI ou les donations, pour sécuriser le patrimoine.
Ces bonnes pratiques nécessitent un accompagnement personnalisé et la collaboration étroite entre avocats, notaires et gestionnaires de patrimoine, garantissant une gestion éclairée dans cette période de mutation immobilière.
Dimension humaine : accompagner le divorce au-delà des aspects juridiques et financiers
Le divorce & patrimoine ne peut être envisagé uniquement sous un angle strictement légal ou économique. La dimension humaine est incontournable dans la séparation et la gestion des propriétés entre ex-conjoints.
Le rôle du médiateur familial dans la résolution des conflits immobiliers
Les tensions liées aux biens immobiliers sont fréquentes. Le recours à un médiateur familial s’avère souvent décisif pour faciliter les discussions et trouver un accord amiable respectueux des besoins de chaque partie.
- Ce professionnel aide à dénouer les blocages émotionnels et juridiques ;
- Favorise la communication et la compréhension mutuelle ;
- Élabore des solutions personnalisées, souvent plus adaptées que les décisions judiciaires.
Pour en savoir plus sur ce métier essentiel et son impact positif dans la gestion post-divorce, lisez cet article sur le rôle du médiateur familial un accompagnement essentiel pour résoudre les conflits.
Préserver les liens familiaux et le bien-être des enfants
Un divorce réussi en termes de gestion immobilière prend en compte l’harmonie familiale. Choisir de conserver la résidence principale ou un bien proche de l’école des enfants peut avoir un effet apaisant sur leur quotidien et contribuer à une nouvelle dynamique familiale plus sereine.
Cette approche systémique va au-delà du simple partage de l’actif : elle prend en compte le logement comme un lieu d’équilibre, un repère dans les temps difficiles.
Des témoignages inspirants : franchir l’étape avec dignité et respect
Émilie, 42 ans, rappelle que « malgré le bouleversement émotionnel, réussir à s’entendre avec mon ex-mari sur la maison a été salvateur. Cela a évité des années de conflits et assuré un avenir stable à nos enfants ». Ce genre de réussite souligne l’importance de l’accompagnement humain dans la gestion des biens post-divorce.

Les outils innovants pour faciliter la gestion immobilière et le partage lors d’un divorce en 2025
Les avancées numériques et technologiques offrent aujourd’hui des solutions inédites pour accompagner les ex-conjoints dans la complexité du partage immobilier.
Les plateformes collaboratives et la digitalisation des procédures
Des outils en ligne permettent de visualiser les biens, d’estimer leur valeur et de simuler les parts à partager. Ces plateformes favorisent une relation plus transparente et dénuée de suspicion, éléments clés pour une gestion immobilière post-divorce réussie.
- Consultation des documents à distance ;
- Suivi en temps réel des négociations ;
- Préparation assistée des actes par des experts juridiques et financiers.
Cette digitalisation s’inscrit dans une tendance plus large vers une simplification des démarches juridiques, tout en garantissant l’exactitude des procédures et le respect des règles de partage immobilier équitable.
L’intelligence artificielle au service de l’évaluation et du conseil patrimonial
Avec le développement de l’IA, il est désormais possible d’automatiser l’évaluation des biens immobiliers, en prenant en compte une multitude de paramètres économiques et juridiques. Associée au savoir-faire humain, l’intelligence artificielle améliore la gestion immobilière post-divorce en proposant :
- Des scénarios personnalisés de partage ;
- Des conseils fiscalement optimisés ;
- Une anticipation des impacts sur le patrimoine futur.
Ces innovations transforment le paysage du droit immobilier et permettent d’envisager une séparation plus fluide et équitable, limitant les contentieux.
Comparer les outils et choisir l’accompagnement adapté
Face à la diversité des solutions, il est crucial de comparer les plateformes et les services. Certains se concentrent sur la gestion juridique, d’autres sur l’expertise patrimoniale ou encore sur la médiation digitale.
Outil | Fonctionnalités principales | Avantages | Limites |
---|---|---|---|
Plateformes collaboratives | Partage des documents, suivi en temps réel | Transparence accrue, gain de temps | Peut nécessiter un accompagnement humain |
IA d’évaluation immobilière | Simulation de scénarios, conseils fiscaux | Précision et personnalisation | Dépendance à la qualité des données |
Médiation digitale | Négociation assistée, résolution des conflits | Réduction des tensions, rapidité | Ne remplace pas totalement l’intervention humaine |
Vous pouvez approfondir la comparaison des solutions digitales et humaines pour un divorce harmonieux dans cet article dédié.

Partage immobilier équitable : conseils pratiques pour une séparation réussie
Réussir le partage des biens immobiliers ne se limite pas à la stricte application des règles juridiques. Cela passe par une démarche proactive et constructive.
Valoriser la communication et la transparence
Un partage réussi repose sur la confiance et la communication ouverte. Exposer clairement les attentes, écouter les craintes et chercher des solutions communes évitent bien des obstacles.
- Tenir un inventaire précis des biens et documents associés ;
- Définir les priorités de chacun (ex : conserver la maison familiale, limiter les coûts) ;
- Recourir au médiateur familial en cas de tension.
Établir un calendrier clair et respecter les délais
Le timing est un facteur clé pour éviter l’enlisement des procédures. Mettre en place un planning raisonnable pour les évaluations, la signature des actes et la liquidation aide chaque partie à envisager sereinement l’avenir.
- Planifier l’évaluation des biens avec un expert ;
- Organiser les rendez-vous notariaux en avance ;
- Veiller à ce que les accords soient validés rapidement par le juge ou les avocats.
Apprendre du passé : tirer parti des success stories
Les expériences positives de couples séparés aident à comprendre les bonnes pratiques. Par exemple, Elsa et Marc ont réussi leur séparation en instaurant un dialogue permanent, faisant appel rapidement à un avocat spécialisé et à un gestionnaire de patrimoine. Résultat : une séparation sereine avec un partage immobilier équitable, évitant les charges inutiles. Ce type de démarche humaine inspire aujourd’hui de nombreux couples.
Les spécificités liées aux propriétés locatives et résidences secondaires dans un divorce
Souvent moins évoquées, les propriétés locatives et résidences secondaires complexifient la gestion immobilière lors d’un divorce.
La gestion des biens loués en indivision
Les propriétés mises en location tournent souvent en source de revenus. Leur gestion après séparation implique :
- Le maintien ou la revente selon l’accord ;
- Le partage des loyers perçus équitablement ;
- L’organisation des responsabilités liées aux charges et aux travaux.
Cela demande une rigueur et une organisation claires, ainsi qu’un accompagnement patrimonial adapté.
Cas particuliers des résidences secondaires
La résidence secondaire est souvent un symbole fort du couple. Sa gestion post-divorce est parfois source de tension, notamment lorsqu’elle est liée à des souvenirs et à un investissement personnel important.
- La vente peut s’imposer pour simplifier le patrimoine ;
- La conservation en indivision est possible, mais nécessite une bonne entente pour éviter les conflits ;
- Si attribuée à un seul époux, une soulte peut compenser l’autre.
Dans ce contexte, créer une SCI familiale peut être une solution pertinente, simplifiant la gestion future et limitant les dommages collatéraux. Vous pouvez découvrir ici tout ce qu’il faut savoir sur la SCI familiale en 2025.
Recommandations pour minimiser les risques liés aux biens immobiliers complexes
Pour éviter les conflits et assurer une gestion fluide :
- Documentez scrupuleusement tous les accords par écrit ;
- Faites appel à un spécialiste du droit immobilier ou au gestionnaire de patrimoine ;
- Planifiez la répartition des revenus et des dépenses liés à chaque propriété.
Rôle stratégique des professionnels dans la gestion des biens immobiliers après divorce
La complexité juridique et patrimoniale du divorce avec biens immobiliers impose souvent de s’entourer d’experts pour sécuriser et valoriser le patrimoine des deux parties.
Le gestionnaire de patrimoine : un acteur clé pour la valorisation des actifs
Au-delà du partage, la valorisation des biens immobiliers est primordiale. Le gestionnaire de patrimoine joue un rôle essentiel dans :
- L’évaluation précise des biens en fonction du marché ;
- La mise en place de stratégies fiscales et successorales adaptées ;
- L’accompagnement personnalisé dans la prise de décisions.
Son intervention garantit un divorce & patrimoine équilibré et évite les erreurs coûteuses, comme expliqué dans cet article approfondi sur le rôle essentiel du gestionnaire de patrimoine dans la valorisation de vos actifs.
Le notaire et ses responsabilités lors du partage immobilier
Personnage central dans la liquidation du régime matrimonial, le notaire assure :
- L’authentification des actes de partage ;
- La sécurisation juridique des transferts ;
- La gestion des droits d’enregistrement et des formalités fiscales.
Une collaboration proactive avec le notaire permet d’éviter des blocages et de fluidifier le processus. Ce professionnel accompagne également les ex-conjoints dans la rédaction d’actes complexes, garantissant un partage immobilier équitable.
Le rôle de l’avocat dans la défense des droits et la résolution des litiges
Dans les cas conflictuels, l’avocat demeure un soutien crucial pour :
- Garantir la protection des intérêts patrimoniaux ;
- Négocier avec l’autre partie ou le médiateur ;
- Représenter l’ex-époux devant le juge en cas de contentieux.
Le métier d’avocat, entre justice et défense des droits, est un pilier incontournable de la gestion du divorce avec biens immobiliers, comme détaillé dans cette ressource dédiée.
Anticiper les implications fiscales du divorce sur les biens immobiliers
La séparation implique non seulement un changement de propriétaire, mais aussi des conséquences fiscales qu’il est crucial de maîtriser pour optimiser le partage immobilier.
Comprendre les droits d’enregistrement et la taxe de publicité foncière
Lors du partage immobilier, un droit d’enregistrement ou une taxe de publicité foncière de 1,10 % est appliqué sur la valeur des biens transférés. Cette charge impacte directement le coût global du divorce, particulièrement lorsque les biens immobiliers sont importants.
- Évaluer précisément la valeur des biens pour calculer les droits ;
- Anticiper cette dépense dans le budget global de la séparation ;
- Étudier les options pour alléger cette charge, comme la vente avant divorce.
Les calculs des parts fiscales peuvent être complexes. Vous trouverez des ressources précieuses sur comprendre le calcul des parts fiscales pour votre foyer, ainsi que sur le barème de l’impôt sur le revenu et son fonctionnement, indispensables pour une gestion fiscale éclairée.
Les impacts sur le quotient familial et la déclaration fiscale
Le divorce modifie la configuration fiscale des ex-époux, influant sur le quotient familial et la déclaration des revenus, notamment liés aux biens immobiliers.
Il est important de :
- Mettre à jour sa situation auprès des services fiscaux ;
- Déclarer correctement les revenus fonciers issus des propriétés conservées ;
- Prendre en compte les conséquences sur les crédits d’impôts et déductions.
Stratégies fiscales pour limiter les coûts post-divorce
Une gestion prudente peut réduire significativement les impôts. Par exemple :
- Vendre les biens avant la procédure pour éviter certains droits ;
- Opter pour une soulte plutôt qu’un transfert immobilier direct ;
- Profiter des dispositifs fiscaux liés aux donations entre ex-conjoints ou à la création d’une SCI familiale.
Se faire accompagner par un expert fiscal est un atout pour naviguer dans ce paysage complexe et éviter les erreurs. Retrouvez plus d’informations dans cet article sur tout savoir sur le calcul du quotient familial.
Comment gérer les propriétés séparées et leurs particularités juridiques
Les biens immobiliers séparés constituent une catégorie spécifique qui pose des enjeux particuliers en matière de gestion et de divorce.
Définition et exemples de biens immobiliers séparés
Les biens immobiliers séparés sont ceux qui appartiennent exclusivement à l’un des époux, soit par héritage, donation ou acquisition avant le mariage, soit par achat réalisé avec ses fonds personnels. Ces propriétés échappent en principe au partage, mais nécessitent une vigilance accrue.
- Exemple : un appartement hérité par l’un des conjoints ;
- Exemple : une maison achetée avant le mariage par Catherine;
- Exemple : des terrains acquis en nom propre pendant le mariage.
Les droits et obligations en cas de divorce
Le propriétaire du bien séparé conserve ses droits, mais certains cas particuliers peuvent compliquer la gestion :
- Si le bien a été financé partiellement par la communauté, une créance peut être revendiquée ;
- La résidence principale individuelle nécessitera de négocier l’usage et la jouissance post-divorce ;
- Un bail consenti à un ex-conjoint pour maintien dans les lieux, notamment pour les enfants, doit être formalisé.
Ces situations illustrent bien l’importance d’un accompagnement juridique et patrimonial personnalisé pour gérer sereinement les biens séparés.
Conseils pour optimiser la gestion des biens immobiliers séparés
Quelques bonnes pratiques facilitent cette gestion :
- Tenir une documentation précise sur l’origine et le financement des biens ;
- Anticiper la formalisation d’accords d’usage ou de baux particuliers ;
- Consulter tôt un spécialiste pour régler les éventuels contentieux.
Ces mesures contribuent à maintenir la clarté et à réduire les tensions lors du processus de divorce et au-delà.
Comment récupérer la maison ou le logement familial après un divorce ?
La question du maintien dans le logement familial est souvent la plus sensible. Conserver ou récupérer la maison familiale représente un enjeu émotionnel et financier crucial.
Les conditions pour garder la maison lors d’un divorce
Différentes circonstances permettent à un ex-époux de conserver la maison :
- Si la maison est un bien propre qui lui appartient en totalité ;
- Si un accord prévoit son attribution en échange d’une compensation financière (soulte) ;
- Si le bien appartient à l’autre époux mais que des dispositions sont prises, comme un bail pour maintenir l’ex-conjoint et les enfants jusqu’à leur majorité.
Ce maintien vise à protéger le logement des enfants et à garantir un cadre stable dans un contexte de rupture.
Avantages de la vente avant le divorce
Parfois, vendre le logement familial avant la séparation peut être judicieux :
- Réduire les frais liés aux droits de partage ;
- Éviter les tensions liées à la gestion de la propriété commune ;
- Distribuer plus rapidement les fonds pour un nouveau départ.
Cette stratégie nécessite une concertation et une planification attentive, et repose souvent sur les conseils d’un professionnel du droit ou de la gestion patrimoniale.
Gérer les implications financières liées au crédit immobilier
Le remboursement du crédit immobilier en cas de maintien ou de vente doit être clairement défini :
- Pour un bien propre, le remboursement est à la charge du propriétaire unique ;
- Pour un bien commun, les deux époux continuent à rembourser jusqu’au partage final ;
- Après attribution, l’époux conservant le logement doit assumer seul le crédit.
Une bonne prise en compte de ces aspects évite les impayés et les conflits post-divorce, garantissant ainsi une séparation plus sereine.
Questions fréquentes liées au divorce et à la gestion des biens immobiliers
Comment faire pour garder la maison en cas de divorce ?
Pour garder la maison lors d’un divorce, il faut que celle-ci soit un bien propre, qu’elle soit attribuée en échange d’une soulte ou conservée en indivision avec l’autre époux. Parfois, un bail peut être consenti par le propriétaire à l’ex-conjoint pour assurer la stabilité du logement familial.
Pourquoi vendre la maison avant de divorcer ?
Vendre la maison avant le divorce peut limiter le montant des droits de partage à payer, simplifier les démarches et répartir plus rapidement les capitaux entre les ex-époux, évitant ainsi des conflits prolongés.
Qui paie le crédit immobilier en cas de divorce ?
Dans le cas d’un bien propre, le propriétaire paie seul le crédit immobilier. Pour un bien commun, les co-emprunteurs remboursent ensemble jusqu’au partage final. Lorsque le bien est attribué à un seul époux, celui-ci prend en charge le remboursement.
Que faire si les ex-conjoints ne s’entendent pas sur le partage immobilier ?
Il est conseillé de recourir à un médiateur familial pour tenter de trouver un compromis. En dernière instance, le juge aux affaires familiales tranche le partage et peut ordonner la vente forcée du bien en cas de blocage.
Quels sont les frais liés au partage des biens immobiliers ?
Le partage immobilier entraîne des droits d’enregistrement ou taxe de publicité foncière à hauteur de 1,10 % du prix des biens, ainsi que des honoraires notariaux proportionnels à leur valeur. Ces frais rendent l’intervention d’un professionnel incontournable.