En 2025, l’entreprise individuelle suscite un intérêt croissant parmi ceux qui aspirent à exercer une activité professionnelle sans les contraintes d’une structure sociétale classique. Ce statut simple et flexible séduit autant les entrepreneurs débutants que ceux en quête d’une gestion autonome, tout en proposant des évolutions récentes facilitant le transfert d’activité et la simplification administrative. Pourtant, cette forme juridique comporte ses subtilités, notamment en matière de responsabilité et de fiscalité, qu’il est essentiel de maîtriser avant de se lancer. Le présent guide éclaire les facettes essentielles de l’entreprise individuelle, en proposant une analyse affinée des conditions d’accès, des démarches, des obligations comptables, ainsi que des astuces pratiques pour optimiser la gestion et porter votre projet dans les meilleures conditions.
Caractéristiques principales et spécificités de l’entreprise individuelle en 2025
Depuis plusieurs années, l’entreprise individuelle (EI) reste une des formes juridiques privilégiées pour démarrer seul une activité professionnelle. Ce statut consiste à ce qu’une personne physique dirige en son nom propre une activité commerciale, artisanale, ou libérale. Contrairement à une société, l’Entreprise Individuelle ne possède pas de personnalité morale distincte, ce qui implique que le patrimoine de l’entreprise et celui de l’entrepreneur sont juridiquement confondus, sauf exceptions.
Les principales caractéristiques à retenir de l’EI sont :
- Une création simplifiée, sans capital minimum ni formalités complexes, avec une immatriculation sur le guichet unique, qui regroupe désormais depuis 2023 toutes les démarches administratives pour l’EI.
- Une gestion souple et autonome, permettant à l’entrepreneur de prendre seul toutes les décisions sans contrainte d’associés ni d’assemblée générale.
- Une comptabilité adaptée : le mode de comptabilisation est généralement plus léger que pour les sociétés, particulièrement sous le régime de la micro-entreprise, mais peut aussi être plus complet sous le régime réel.
- Un régime fiscal transparent : les bénéfices sont directement imposés au nom de l’entrepreneur, via l’impôt sur le revenu (IR), avec toutefois la possibilité d’opter pour l’impôt sur les sociétés (IS) depuis les évolutions récentes.
- Une protection du patrimoine revue : grâce à la mise en place du transfert universel du patrimoine professionnel, les entrepreneurs peuvent désormais céder leurs activités plus aisément, réduisant ainsi les freins liés à la liquidation.
Cette dernière évolution, particulièrement notable en 2025, facilite considérablement la transmission ou la vente de l’EI. Plus besoin de passer systématiquement par une liquidation qui pouvait créer des contraintes lourdes, comme complexe à gérer juridiquement et fiscalement. Cette innovation ouvre la voie à plus de souplesse pour les entrepreneurs qui souhaitent transmettre leur entreprise individuelle, qu’il s’agisse d’une succession ou d’une cession à un tiers.
Malgré ses points forts, l’EI présente des spécificités qui la distinguent nettement des structures sociétaires, comme la société classique. La responsabilité illimitée sur le patrimoine personnel, malgré des protections possibles, et l’impossibilité d’avoir des associés sont souvent des motifs de réflexion pour qui souhaite évoluer vers des formes juridiques plus complexes.
Tableau comparatif des différences clés entre entreprise individuelle et société :
Critère | Entreprise Individuelle | Société |
---|---|---|
Personnalité juridique | Absence | Présence |
Responsabilité | Illimitée (sauf protections) | Limitée aux apports |
Fiscalité | Impôt sur le revenu avec option possible IS | Impôt sur les sociétés |
Direction | Un seul dirigeant | Possibilité d’associés et de conseil d’administration |
Formalités | Simples | Plus lourdes |
Pour les porteurs de projet, choisir l’entreprise individuelle signifie donc opter pour une simplicité et une souplesse accrues, avec à la clé des responsabilités plus directes.

Les étapes indispensables pour créer une entreprise individuelle en 2025
La création d’une entreprise individuelle suit désormais un parcours simplifié au maximum, reflétant la volonté des pouvoirs publics d’accompagner l’entrepreneur. Depuis le 1er janvier 2023, toutes les demandes doivent être réalisées via le guichet unique des formalités des entreprises, une plateforme numérique centralisée qui remplace les anciens Centres de Formalités des Entreprises (CFE).
Voici en détail les étapes à suivre pour immatriculer votre EI :
- Préparation des documents : la constitution du dossier demande des pièces strictes, spécialement pour les activités réglementées. Vous devrez fournir :
- Une copie d’une pièce d’identité en cours de validité.
- Une attestation de filiation.
- Un justificatif de domiciliation pour le siège de votre activité.
- Une déclaration de non-condamnation, obligatoire pour certaines professions.
- Le paiement des frais d’immatriculation.
- Dans certains cas, une autorisation d’exercer votre activité (ex : professions réglementées).
- Une copie d’une pièce d’identité en cours de validité.
- Une attestation de filiation.
- Un justificatif de domiciliation pour le siège de votre activité.
- Une déclaration de non-condamnation, obligatoire pour certaines professions.
- Le paiement des frais d’immatriculation.
- Dans certains cas, une autorisation d’exercer votre activité (ex : professions réglementées).
- Réalisation de la demande d’immatriculation : via le site officiel du guichet unique, ou en passant par un service en ligne tel que Legalstart, Simplitoo ou Captain Contrat, vous faites votre demande. Ces plateformes offrent un accompagnement personnalisé et des conseils adaptés.
- Ouverture d’un compte bancaire dédié : bien que cela soit obligatoire seulement si votre chiffre d’affaires dépasse un certain seuil, il est conseillé d’ouvrir un compte professionnel pour clarifier la gestion financière. Shine, Dougs ou Tiime proposent des solutions simples et digitales adaptées aux indépendants.
- Déclaration auprès des organismes sociaux : inscription à la Sécurité sociale des indépendants afin de cotiser correctement et obtenir la protection sociale adéquate.
- Mise en place de la comptabilité : selon votre régime fiscal, vous pouvez vous appuyer sur des outils comme ComptaClémentine ou Le Coin des Entrepreneurs, facilitant la tenue des comptes au quotidien.
Bien préparer ces étapes garantit une création sans accroc et vous permet d’intégrer rapidement le tissu économique local. Par exemple, Marc, passionné par la photographie, a pu lancer son activité en une semaine grâce à une inscription rapide sur le guichet unique et un accompagnement via Legalstart.
Par ailleurs, il est utile de souligner que si vous envisagiez de cumuler votre EI avec un emploi salarié, une vérification de votre contrat de travail s’impose, notamment en cas de clause d’exclusivité ou de non-concurrence. Pour mieux comprendre les interactions possibles entre emploi salarié et auto-entrepreneuriat, consultez cet article détaillé sur le cumul entre auto-entrepreneur et salarié.
Checklist des documents et démarches avant création :
- Contrôle des conditions d’exercice de l’activité (réglementations spécifiques)
- Rassemblement des justificatifs personnels
- Choix du régime d’imposition et de protection sociale
- Création du compte bancaire professionnel
- Déclaration auprès du guichet unique
Fiscalité et régime social de l’entreprise individuelle : ce qui change en 2025
La fiscalité de l’entreprise individuelle repose majoritairement sur l’imposition directe des bénéfices au nom de l’entrepreneur. Jusqu’à récemment, l’impôt sur le revenu (IR) s’imposait comme la règle générale, avec une déclaration intégrée dans le revenu global de l’entrepreneur. Cependant, la législation de 2025 introduit des nuances qui méritent une compréhension précise, notamment l’option à l’impôt sur les sociétés (IS).
Les modalités fiscales clés en entreprise individuelle :
- Imposition par défaut à l’IR : vous déclarez les bénéfices de votre activité dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC), ou bénéfices non commerciaux (BNC) selon la nature de l’activité.
- Option à l’IS possible : désormais, il est possible d’opter pour l’impôt sur les sociétés, ce qui peut être avantageux si vous souhaitez optimiser votre rémunération et la distribution des résultats.
- Micro-entreprise et plafonds : le régime micro-entrepreneur reste très apprécié pour sa simplicité fiscale, mais soumis à des plafonds adaptés en 2025 (par exemple, 188 700 € pour les activités de vente et 77 700 € pour les prestations de services).
- Versement libératoire optionnel : sous certaines conditions, notamment si votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas certains seuils, vous pouvez opter pour ce mode simplifié de paiement de l’impôt.
Du côté des cotisations sociales, l’essentiel repose sur le calcul basé sur le bénéfice réel et non uniquement sur une rémunération comme dans les sociétés. Ceci implique souvent un taux de prélèvement plus élevé, ce qui peut perdre en attractivité pour certains entrepreneurs.
Il est important de noter les exceptions concernant la protection du patrimoine, souvent mal comprises. En effet, certaines situations peuvent entraîner une mise en jeu du patrimoine personnel :
- renonciation volontaire en faveur d’un créancier professionnel ;
- fraude ou manquements graves aux obligations fiscales ou sociales ;
- recouvrement d’impôts et taxes liés à l’activité ;
- cessation d’activité ou décès ;
- liquidation judiciaire avec insuffisance d’actif.
Pour une gestion fiscalement efficace, de nombreux entrepreneurs s’appuient désormais sur des outils comme ComptaClémentine ou Tiime, ou encore consultent des experts via des plateformes réputées telles que Legalstart ou Simplitoo, qui proposent aussi un suivi fiscal personnalisé.
Tableau résumé des principaux régimes fiscaux et sociaux applicables :
Régime | Fiscalité | Calcul cotisations sociales | Particularités |
---|---|---|---|
Micro-entreprise | Impôt sur le revenu au taux micro-fiscal | Prélèvement forfaitaire sur chiffre d’affaires | Plafonds de chiffre d’affaires, comptabilité simplifiée |
Régime réel | Impôt sur le revenu sur bénéfice réel | Basé sur bénéfices, taux plus élevé | Comptabilité complète obligatoire |
Option IS | Impôt sur les sociétés | Rémunération et dividendes, optimisation possible | Gestion plus complexe qu’à l’IR |

Les limites et contraintes du statut d’entreprise individuelle à connaître pour 2025
Si l’entreprise individuelle reste un choix de prédilection pour tous ceux qui cherchent à se lancer simplement, certains facteurs doivent être maîtrisés et anticipés. En effet, les risques et limites propres à ce statut ont des répercussions directes sur la pérennité du projet entrepreneurial.
Responsabilité illimitée, un frein pour certains
L’entrepreneur individuel engage son patrimoine personnel, ce qui peut exposer ses biens propres en cas de difficultés financières. Cette règle connaît toutefois des exceptions précises, mais la vigilance reste de mise.
Les cinq exceptions majeures où le patrimoine personnel est concerné :
- La renonciation volontaire à la séparation du patrimoine en faveur d’un créancier professionnel.
- La fraude ou manquement grave et répété aux obligations sociales ou fiscales.
- Le recouvrement des impôts liés à l’activité professionnelle, notamment l’impôt sur le revenu et la taxe foncière.
- L’arrêt d’activité ou décès de l’entrepreneur.
- L’ouverture d’une liquidation judiciaire avec insuffisance d’actif.
Pour limiter ces risques, l’entrepreneur peut opter pour le statut de micro-entrepreneur ou envisager la création d’une société, selon la nature et l’ambition de son projet.
Des charges sociales parfois élevées
Contrairement aux dirigeants de sociétés qui peuvent moduler leur rémunération et donc leur base de calcul pour les cotisations, en EI, celles-ci sont calculées sur les bénéfices réalisés. Cela peut entraîner des charges plus importantes, en particulier si l’activité dégage des bénéfices importants sans investissement ni dépenses justificatives.
Par exemple, Sophie, qui a ouvert une boutique en entreprise individuelle, a constaté une hausse importante de ses cotisations en fin d’année et a dû optimiser sa gestion fiscale en consultant Les Experts-Comptables et les conseils de plateformes comme Captain Contrat.
L’impossibilité d’avoir des associés
L’EI est une affaire personnelle : le fondateur seul prend les décisions et porte la responsabilité. Cela limite les possibilités de croissance collaborative et nécessite parfois un passage vers une autre forme juridique si l’on souhaite s’associer.
Tableau : principaux inconvénients de l’entreprise individuelle
Inconvénients | Explications | Conséquences |
---|---|---|
Responsabilité illimitée | Patrimoine personnel engagé sauf protections | Risques financiers directs |
Charges sociales élevées | Calculées sur bénéfices et non rémunération | Marge réduite, optimisation nécessaire |
Pas de possibilité d’associés | Décisions unilatérales | Limite le développement collaboratif |

Qui peut créer une entreprise individuelle et quelles conditions respecter en 2025 ?
Le statut d’entreprise individuelle est accessible à toute personne physique majeure, avec quelques nuances importantes liées au cumul d’activités et aux conditions d’exercice des professions réglementées.
- Âge et capacité : tout entrepreneur doit être âgé de plus de 18 ans et posséder la capacité juridique d’exercer. Les mineurs émancipés peuvent également créer une EI sous conditions.
- Cumul d’emploi salarié et entreprise individuelle : ce cumul est autorisé dès lors que le salarié respecte son contrat de travail, notamment les clauses d’exclusivité et de non-concurrence. En cas de doute, il est conseillé de prévenir l’employeur.
- Cumul dirigeant de société et entrepreneur individuel : des règles spécifiques s’appliquent en fonction du rôle occupé dans la société :
- Associé non dirigeant dans une SARL : compatible avec EI.
- Gérant minoritaire ou égalitaire : compatible (assimilé salarié).
- Gérant majoritaire : incompatible.
- Président de SAS ou SASU : compatible (assimilé salarié).
- Associé non dirigeant dans une SARL : compatible avec EI.
- Gérant minoritaire ou égalitaire : compatible (assimilé salarié).
- Gérant majoritaire : incompatible.
- Président de SAS ou SASU : compatible (assimilé salarié).
- Demandeurs d’emploi peuvent lancer une EI pour bénéficier d’une activité génératrice de revenus, en tenant compte toutefois du recalcul des allocations chômage en fonction des revenus générés.
Cette flexibilité d’accès s’exprime aussi dans la diversité des profils : artisans, commerçants, professions libérales, tous peuvent trouver dans l’entreprise individuelle un cadre adapté à leurs besoins. Plus d’informations pratiques se trouvent sur le site de JeSuisEntrepreneur.fr.
Il est important de bien se renseigner avant de se lancer pour ne pas se retrouver limité dans ses activités ou dans la combinatoire potentielle avec d’autres statuts.
Gestion comptable et administrative de l’entreprise individuelle : outils et bonnes pratiques
La gestion quotidienne d’une entreprise individuelle nécessite de maîtriser plusieurs volets, allant de la comptabilité à la gestion des obligations déclaratives. Grâce aux solutions numériques modernes, cette gestion est devenue plus accessible, même pour des entrepreneurs novices.
Principaux axes de gestion à prendre en compte :
- Tenue de la comptabilité : suivant le régime fiscal choisi (micro ou réel), il peut s’agir d’une comptabilité simplifiée limitée aux recettes ou d’une comptabilité complète englobant toutes les charges et produits. L’usage de logiciels spécialisés comme ComptaClémentine, Tiime ou Dougs optimise cette tâche, avec des possibilités d’automatisation et de suivi en temps réel.
- Facturation et gestion des clients : des outils numériques permettent de générer facilement des factures conformes à la législation en vigueur, tout en centralisant la gestion des clients et des paiements.
- Déclarations fiscales et sociales : les plateformes comme Legalstart ou Simplitoo proposent des services d’accompagnement pour la déclaration de chiffre d’affaires et le suivi des échéances.
- Archivage et respect des normes : la conservation des documents comptables, contrats, et justificatifs est une obligation dont la durée varie mais pouvant atteindre 10 ans.
L’exemple de Laura, qui a démarré une activité de consultante en communication, illustre bien cette dynamique : en s’appuyant sur un outil comme Dougs, elle centralise l’essentiel de sa gestion au même endroit et gagne un précieux temps pour se concentrer sur le développement commercial. Pour aller plus loin, cet article détaille comment maximiser la communication en entreprise.
Liste des avantages à utiliser des services digitaux pour la gestion :
- Automatisation des tâches répétitives
- Accès aux données en temps réel et recommandations personnalisées
- Réduction des erreurs et conformité avec les normes fiscales
- Gain de temps et focalisation sur le cœur de métier
Transfert et transmission de l’entreprise individuelle : les nouveautés 2025 facilitantes
Une des avancées majeures en faveur des entrepreneurs individuels concerne depuis peu la simplification du transfert universel du patrimoine professionnel (TUPP). Cette procédure permet de transmettre l’ensemble des éléments composant l’entreprise (actifs, passifs, contrats, licences) à un nouveau propriétaire directement, sans devoir procéder à une liquidation complète.
Ce nouveau dispositif facilite très concrètement :
- La reprise d’activité par le successeur sans rupture commerciale.
- Une simplification sur le plan fiscal et social.
- Une grande souplesse pour les cessions partielles ou totales.
Auparavant, la transmission d’une EI passait souvent par des démarches juridiques lourdes, avec des risques d’impôts supplémentaires ou des délais pénalisants. Aujourd’hui, la procédure est plus fluide, avec un gain opérationnel notable pour l’entrepreneur comme pour le repreneur.
Cette innovation est particulièrement bien accueillie par les réseaux d’accompagnement comme Le Coin des Entrepreneurs, JeSuisEntrepreneur.fr, ou encore les conseils en ligne par Legalstart et Simplitoo, qui mettent en avant cette simplification dans leur accompagnement.
Conseils pour réussir la transmission de votre EI :
- Préparez une évaluation précise de votre patrimoine professionnel.
- Anticipez les modalités de transfert avec les conseils d’experts.
- Optimisez votre dossier fiscal avant la cession.
- Mettez en place un accompagnement sur mesure du repreneur.

Options alternatives : micro-entreprise et comparaison avec le statut d’entreprise individuelle
Le régime de micro-entrepreneur reste une déclinaison très prisée de l’entreprise individuelle, notamment pour ses plafonds de chiffre d’affaires et sa gestion simplifiée. En 2025, les plafonds du régime micro ont évolué pour mieux s’adapter aux réalités économiques actuelles :
- 188 700 € de chiffre d’affaires maximum pour les activités commerciales.
- 77 700 € pour les prestations de services.
Cette forme juridique offre un calcul forfaitaire des cotisations sociales basé sur le chiffre d’affaires, un allègement des obligations comptables, et une fiscalité simplifiée.
Cependant, la micro-entreprise présente des limitations sur le plan de la croissance, notamment en ce qui concerne les plafonds, la déductibilité des charges, et l’absence d’option à l’IS. Certaines activités complexes ou à fort potentiel bénéficient davantage du cadre classique de l’entreprise individuelle réelle.
Tableau synthétique des principales différences :
Caractéristique | Micro-entreprise | Entreprise individuelle classique |
---|---|---|
Plafond de CA | 188 700 € / 77 700 € | Aucun plafond |
Régime fiscal | Forfaitaire | réel, option IR ou IS |
Comptabilité | Simplifiée | Comptable réelle |
Déductibilité des charges | Non possible | Possible |
Protection sociale | Basée sur le CA | Basée sur le bénéfice |
Ce choix doit être mûrement réfléchi selon la nature de l’activité et les ambitions de développement. Pour enrichir votre réflexion et préparer votre lancement, n’hésitez pas à consulter ce guide complet sur la micro-entreprise.
Les ressources en ligne et expertises indispensables pour accompagner votre projet en 2025
En 2025, l’écosystème de l’entreprise individuelle s’appuie sur une forte digitalisation et l’émergence de plateformes spécialisées qui facilitent la vie des entrepreneurs :
- Legalstart, Simplitoo, Captain Contrat : ces plateformes offrent un accompagnement juridique complet, avec des services de création, gestion et modification d’entreprise. Fiables et adaptés aux besoins spécifiques des indépendants, elles sont devenues incontournables.
- Shine, Dougs, Tiime, ComptaClémentine : solutions digitales pour la gestion bancaire, la comptabilité et la facturation. Elles apportent une ergonomie soignée et des fonctionnalités adaptées à l’autonomie des chefs d’entreprise individuelle.
- Sites d’information et de conseils : Le Coin des Entrepreneurs et JeSuisEntrepreneur.fr fournissent des articles, cas d’étude, et guides pratiques pour naviguer dans les diverses étapes de la vie entrepreneuriale avec sérénité.
L’intégration de ces services dans le parcours entrepreneurial permet de gagner en efficacité, sérénité, et de limiter les risques d’erreur. Par exemple, la consultation d’un expert juridique via Captain Contrat a permis à un jeune entrepreneur de sécuriser ses contrats clients et d’éviter des litiges potentiels.
Pour approfondir votre maîtrise des enjeux structurels et administratifs, il est aussi bénéfique de consulter des ressources spécialisées comme ce guide pour lancer votre entreprise ou encore des analyses sectorielles.
L’accompagnement humain reste toujours la meilleure assurance pour passer sereinement de l’idée à l’exécution et optimiser ses chances de succès durable.
Questions essentielles sur le statut d’entreprise individuelle en 2025
Quels sont les atouts clés de l’entreprise individuelle en 2025 ?
Ce statut permet de démarrer une activité rapidement avec des formalités simplifiées et une grande autonomie, tout en offrant la possibilité d’opter pour l’IS pour optimiser la fiscalité si nécessaire.
Peut-on cumuler emploi salarié et entreprise individuelle ?
Oui, à condition de respecter les clauses de votre contrat de travail et d’informer votre employeur si nécessaire, afin d’éviter tout conflit d’intérêt.
Comment protéger son patrimoine personnel dans une entreprise individuelle ?
Il est primordial de procéder à la séparation patrimoniale via la déclaration d’insaisissabilité ou de recourir à l’EIRL, bien que le transfert universel du patrimoine professionnel ait aussi amélioré la gestion du patrimoine professionnel.
Quels sont les pièges fréquents dans la gestion d’une EI ?
Le manque d’anticipation des charges sociales, la confusion entre finances personnelles et professionnelles, et l’absence d’accompagnement comptable peuvent compliquer le développement et la pérennité.
Quelles sont les plateformes recommandées pour la création et la gestion d’une entreprise individuelle ?
Legalstart, Simplitoo et Captain Contrat pour la création et les aspects légaux; Shine, Dougs et Tiime pour la gestion bancaire et comptable. Le Coin des Entrepreneurs et JeSuisEntrepreneur.fr sont aussi d’excellentes sources d’information.